Comme nous l'avons déjà souligné, les marques bâtissent des programmes de marketing relationnel en mixant deux types de contenus :
- des inputs transactionnels = mise en avant de produits, bons de réduction, promotion, prime en fonction de points cumulés, jeux-concours, etc...
- des inputs émotionnels = dossiers thématiques, conseils personnalisés, des services exclusifs pour les membres, etc...
Jusqu'à présent, ce blog nous a permis de passer en revue des programmes de marketing relationnel (PMR) à dominante "émotionnelle". Dans les semaines qui viennent, les programmes plus transactionnels, plus pragmatiques prendront leur revanche. Ainsi, nous décortiquerons les programmes de fidélisation suivants :
* MOUVANGO : une douzaine d'enseignes sont partenaires de Mouvango dont 3 particulièrement investis : Total, Accor et Europcar. Mi-2003, Mouvango revendiquait plus de 1,5 million de membres.
* S'MILES : un des premiers programmes de fidélisation en France en nombre de membres (>6 millions de membres), en nombre de marques participantes (48), en nombre de points de vente support (14.000). Programme transverse notamment à Monoprix, Casino, Géant, Galeries Lafayette, BHV, Cdiscount, Télémarket, Interflora, Pier Import, Singer, Avis, Vivacances.fr, Bistro Romain, Relais, Les Taxis Bleus...
*CARREFOUR : la carte Carrefour offre moutles réductions qui se cumulent sur votre carte. La mécanique de fidélisation (earn / burn de points) est assez originale : le cumul de ces réductions donne régulièrement droit à un Chèque Fidélité Carrefour à valoir sur vos prochains achats.
* AIR FRANCE : plus besoin de présenter Fréquence Plus... des miles à cumuler pour bénéficier de primes variées, des avantages exclusifs, un service d'assistance dédié.
C'est bien mieux que tous les cours de marketing réunis que j'ai eu en 2 ans d'école de commerce.
Sinon il y a un nouveau programme de fidélisation à travers beaucoup de sites internet différents: le service Maximiles (vu sur voyages-sncf, mistergooddeal, et d'autres). La fidélisation transactionnelle revient en force après une période de vache maigre où le contact client était primordial pour se démarquer des autres enseignes. Preuve qu'il y a eu une normalisation par le haut des qualités de service ? Pas si sûr...
Rédigé par : Romain, le petit étudiant de l'ISC | 13/09/2004 à 23h41
Dans le cadre de la création d'un site marchand, j'ai très envie de mettre en place un système de points de fidèlité, dont les avantages ne sont plus à démontrer.
Or, je cherche si ces systèmes sont réglementés et comment. Par exemple, puis-je mettre en place cette carte fidelité d'office sur chaque compte client ?
Avez-vous une idée ou des liens sur la question ? D'avance merci pour votre éclairage.
Rédigé par : Véronique | 07/04/2005 à 15h33
les different moyen de fidelisation ont il tous le meme impact sur les consommateur
Rédigé par : l'as | 09/02/2007 à 10h57
Mon avis sur l'article --Michel-Edouard Leclerc : « L'économie française a la grippe mais n'a pas la peste. »--
François TATARD n'est pas d'accord, car, force est bien de constater la nullité du monde financier Français qui ne sait que recopier les "chemises roses" du monde anglo-saxon dans ce qu'il a de plus nul.
Un exemple: INTERMARCHE m'a muni d'une carte de fidélité sans imagination et me propose par sa banque CHABRIERE un carte bleue avantageuse mais limitée avec des trucs "bidon" (journées hôpital lorsque la SS les paie complètement).
J'ai proposé d'améliorer leur trésorerie et mon propre budget en assortissant mon compte de fidélité d'un versement préalable mensuel du montant de mes achats payable en début de mois?. En contrepartie de cet avantage de trésorerie et de fidélité commerciale, je demande un remise ou un escompte sur mes achats. Cette disposition échappe à l'impôt alors qu'une rémunération du capital en compte constitue fiscalement un revenu.
Malgré l'avantage évident pour tous, cela ne les intéresse pas. Peut-être faudrait-il transiter par les USA, comme Fernand Raynaud pour le 22 à Asnières.
Il est pratiquement impossible d'avoir les adresses courriel d'aucun responsable et je ne peux pas faire la même proposition au médiatique M.E LECLERC.
La messagerie internet n'est pas encore très familière à nos pauvres dirigeants.
Rédigé par : François TATARD | 23/10/2008 à 15h25