"Les investissements publicitaires sur le Net menacés par la crise ?" Voilà une des questions que je me pose depuis quelques jours suite au krach boursier. Estelle Dumont journaliste pour ZDnet apporte un bout de réponse dans son article du 10 octobre et parle de croissance ralentie, mais pas de recul.
C'est également mon opinion : j'ai le sentiment qu'en temps de crise, le pub online peut tirer son épingle du jeu. Les budgets marketing / communication font partie des premiers postes budgétaires à être coupés, mais les investissements online devraient être moins touchés que les "médias traditionnels" :
- L'investissement en ligne pèse moins : mieux vaut réduire en temps 1 les gros postes de dépenses marketing, le online reste minoritaire avec en moyenne 10 à 20% du budget marketing selon les secteurs (voire 25% pour AirFrance),
- Les investissements online sont plus souples : s'actionnent et s'arrêtent du jour au lendemain, sajustent au quotidien en fonction des contraintes et du ROI,
- L'epub est plus justifiable par temps de crise via des metrics pesant directement sur le chiffre d'affaires (et non simple notoriété par exemple),
- Le online permet de toucher une cible peut être un peu moins victime de la crise : des CSP+ pratiquement tous online, habitués à l'achat online et des acheteurs malins pour qui les bonnes affaires sont souvent online.
Bref, par temps de crise (réduction du pouvoir d'achat) l'achat discount & malin devrait reprendre encore plus du galon. Cet achat a lieu online.... Internet, un media cheap ? Cette idée reçue et négative va-t-elle devenir la grande force du web?
Du coup, ca vaut également le coup de s'intéresser aux régies digitales et prestataires côtés en bourse d'ici quelques semaines (hi-media, adverline, tradedoubler...) ou investir dans des startups dans ce domaine. Le débat est ouvert.
L'autre question que je me pose : les sites ecommerce français sentent-ils déjà les conséquences de la crise sur leur C.A. ? Pas chez Wengo en tout cas pour l'instant.
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