Patamiel

Les corporates peuvent-ils s'en sortir ?

En ce moment, la plupart des grandes entreprises sont chahutées par :

• des clients avec de nouvelles attentes (transparence, mission / impact, service clients digne de ce nom)
• des concurrents qui arrivent d'autres horizons (ex: producteur/distributeur, assureur/banquier, telco/mvno...) 
• des pures players qui bousculent les règles (ex: Netflix, Telsa, Uber, Amazon, N26, Alan...)
• un nouveau contexte lié au Covid (ex: homecare, teletravail, D2C, prudence sur les investissements...)

Peu d'entreprises ont trouvé les clés pour s'adapter réellement et vite à ce nouvel environnement, mais aussi pour trouver un équilibre entre long terme (vision / investissement) et court terme (pression des résultats, CA, EBITDA). Pourtant les 'large companies' ont tellement d'atouts qui sont de vrais trésors (marque, base clients, circuits de distribution, talents, expertise...) mais leur organisation et capacité de décider / d'executer sont aujourd'hui des fardeaux.

Deux facteurs clés de succès à toute transformation digne de ce nom pour s'adapter :

1. ORGANISATION / ADN : la première étape pour se donner les moyens de réussir un pivot / une transformation est de remettre à plat son organisation, sa gouvernance et ses processus de décision - sans aucun compromis. Ce qui a marché dans le passé n'est pas forcément adapté au monde d'aujourd'hui, et les principes d'organisations actuels sont souvent le principal fardeau à la croissance. Inutile de faire des plans sur la comète si l'organisation et l'ADN de l'entreprise ne suivent pas. Certains y sont arrivé ou sont en cours.
2. AUDACE : oui, ce n'est pas facile, osez remettre à plat un système qui fait ses preuves est un facteur de risque important avec tant de freins et habitudes, particulièrement en France. L'audace créative est une nouvelle culture d'entreprise qui bouleverse les usages, les plans de carrière, mais qui donnent des ailes.

Voici ci-dessous deux exemples d'entreprises qui semblent avoir bien pris le taureau par les cornes.

 

Walmart attaqué de toutes parts par Amazon avait un genou à terre quand son CEO, Doug McMillon, a déclaré : “Nous ne sommes pas une entreprise de distribution, nous devons raisonner comme une entreprise de technologie. Et tant pis si nous faisons des erreurs, l’important est d’essayer de nouveaux trucs.” 

En une phrase, Doug McMillon a donné un nouveau cap à son entreprise, a libéré des peurs, a initié un changement de culture... bien évidement, ce n'était que le début de l'histoire, des nombreux moyens ont permis d'y arriver, notamment des investissements et une politique de M&A pour acquérir des startups Retail, Data, Logistique.

Il a permis de changer de paradigme (distribution > technologie) en considérant que les erreurs font partie du chemin. L’impulsion doit venir d’en haut. Et être radicale. Walmart regagne des parts de marché et le chemin de la croissance.

Plus d'infos et articles : flux Twitter Walmart 321founded + plus d'infos article Forbes

 

 

Cet article dans Les Echos ouvre les yeux : face à un nouveau contexte, Disney a très vite réagi pour modifier ses priorités (distribution cinémas to streaming, parcs fermés / covid, recul TV câblée), miser sur un nouveau business model et surtout mettre au regard une nouvelle organisation totalement repensée. Sans compromis. Ces décisions vont sûrement permettre à l'entreprise de traverser cette tempête et de s'en sortir grandie et plus en phase avec ce nouveau monde.

• Une nouvelle organisation, avec malheureusement 28.000 salariés licenciés, soit plus de 12 % de ses effectifs et la fin des silos (qui tuent tant d'entreprises) avec une seule unité sera chargée de définir la meilleure stratégie de distribution pour tous les contenus
• Un recentrage autour du streaming avec Disney + par rapport aux modes de distribution historique de l'entreprise : cinéma et télévision

Chronique sur le Journal du Net

Le JdN donne la possibilité à "tous" de publier des chroniques. J'aime ce site, pilier depuis les premiers années du web français, je suis content qu'il s'ouvre un peu à la contribution collégiale. Ca manquait d'interactivité. A ce stade, il leur reste à être un peu plus dynamique, plus "live".

J'aime bien leur charte qui n'a pas évolué, un petit côté has been qui me plaît car tous les sites 2.0 se ressemblent tous trop. L'important, c'est le fond, et en général c'est le cas sur le JdN (maybe avec des positions plus tranchées / critiques serait aussi welcome). Au plaisir de discuter de tout ça avec l'équipe de Rédaction.

Ai choisi de publier une Chronique sur mon avis très personnel pour bien réussir à lancer sa start-up.

A lire par ici (pour eviter duplicate content).

Voilà pourquoi j'adore Facebook

A 18H49 : je pose une question sur Facebook car je "cherche un appareil photo Reflex à me conseiller (usage = photo de famille) ?"

A 19H06 : profitant d'un feu rouge, je lis les premiers les commentaires depuis mon iPhone qui convergent au début vers le CANON EOS 500 D. Ironie du sort, juste devant moi se trouve une Smart avec la pub ci-dessous !!! Quel géo-marketing-contextuel !!! ;-)

A 20H45 : je découvre 15 commentaires et avis très éclairés qui m'aident à faire mon choix : ça sent le CANON EOS 500D (le Panasonic a l'air bien, mais sur-dimensionné pour mon usage). Achat prévu à Miami le week-end prochain ;-)

MERCI à tous.

Pages Jaunes : ça devrait être interdit !

... interdit de gâcher tant de papier ! Et l'environnement !

... interdit de distribuer ces bottins non désirés ! Du spam old school.

... interdit de ne pas s'adapter au comportement des utilisateurs (internet) !

Nous sommes bientôt en 2003

Evolution du CAC40... Va falloir acheter, mais quoi?

Je me suis converti

Adieu les PC.,

Quel plaisir. Apple a tout compris... depuis l'emballage conçu au détail près, jusqu'à l'allumage de l'ordi du MAC sans parler du Trackpad qui est vraiment top (voir la vidéo). Suis preneur de tous bons tips pour m'initier à ce nouveau monde.

Skype Prime, Journal du Net, Revenus?!, Ecommerce : en bref.

Voilà quelques ressentis à partager avec vous :

1. Le Journal du Net : je ne comprends plus la ligne éditoriale de ce journal (high tech, éco, argent, management, science...), manque de contenu exclusif, de l'info froide, manque d'interactivité, manque de vidéo... J'ai déjà fait part de ce sentiment aux journalistes que je connais, je trouve que c'est du gâchis. Seul bémol, l'audience a l'air au rendez-vous.   
2. Skype Prime : VNUnet rappelle que le dernière version de Skype permet aux experts de vendre leurs compétences comme sur Wengo. Je viens de passer une heure sur leur site (pas facile à trouver), moralité : à vouloir faire trop de choses, on ne fait rien de bien. Je pense que Wengo apporte beaucoup plus de valeur à ses experts et plus de simplicité à ses clients que Skype. 0-1. A suivre...
3. Revenus ?! : au Web'08 notamment, pas mal d'intervenants donnaient comme conseil de veiller en priorité à la génération du chiffre d'affaires en temps de crise (et de contrôle des coûts). Crise ou pas crise, c'est une simple évidence mais pourtant certains semblent redecouvrir cette notion. Certains font beaucoup de bruit, mais moins de CA qu'une boulangerie. La présentation de Pierre Chappaz pour wikio avait le mérite d'être claire et factuelle : 12M de VU pour 200K€ de CA actuellement et une super croissance (bravo!). Côté Wengo, nous avons pour l'instant moins de VU mais plus de ...
4. Ecommerce : je confirme la tendance évoquée dans mon dernier post sur la croissance du CA et attends de voir si le pic de janvier sera au rendez-vous.

Faut qu'on m'explique ? (twitter / facebook)

"Twitter aurait refusé de se faire racheter par Facebook" (source LeMonde.fr)... sérieusement, je n'y comprends rien. Ni du côté de l'acheteur, ni de l'acheté potentiel.

Deux boîtes avec une audience et un usage formidables, mais toujours pas de modèle économique, mis à part un peu de revenus publicitaires pour Facebook.

• Pourquoi Twitter refuse cette opportunité ? Comment veulent-ils gagner de l'argent autrement qu'avec cette opportunité purement financière (vs croissance commerciale)?
• Pourquoi Facebook veut acheter Twitter ? Pourquoi développer l'audience dd'un site dans l'audience ou la communauté ne sont pas encore monétisées ? Comment les actionnaires de Facebook peuvent-ils dépenser autant alors le core business de Facebook n'est pas encore avéré?

J'imagine en plus que ces deux sites adressent une même audience : 2/3 des usagers de Twitter doivent être présents sur Facebook. Donc, avec cette hypothèse (peut être fausse), pas de croissance par acquisition de bases membres.

Du grand n'importe quoi... ?

Le post du pas-geek : twitter / digg / deezer

Je bosse dans le web 24h/24 depuis quelques années, et parfois je suis le dernier venu à utiliser les services dont tout le monde parle dans la planète Geek. Parmis mes dernières "découvertes" :

• Twitter : j'aime pas, n'y trouve aucune utilité, plein de messages m'indiquent que des personnes se suivent mes infos, mais je n'ai rien à dire via Twitter.
• Digg : j'aime pas non plus
• Deezer : c'est top de chez top, en toute simplicité et légalité, un choix incroyable de musiques. Suis preneur de bonnes playlists (mon pseudo 'patamiel').

Bloggeurs & internautes : déclarez vos revenus !

C'est parti !
Demain, mercredi 23 juillet, sera adoptée la Loi sur la Modernisation de l'Economie qui a le mérite de s'attaquer à un vide fiscal : celui de l'imposition liée aux revenus numériques. Pour faire simple, et sauf erreur de ma part, les particuliers bénéficiant de revenus via internet sans pour autant créer une société disposent maintenant de règles du jeu claires et simples, mais discutables.

Les nouvelles règles...
Ceux qui génèrent moins de 32.000€ de chiffre d'affaires dans les services sont donc tenus de déclarer leurs revenus avec un taux de prélèvement de 23%. Ce taux s'appliquent dont aux particuliers ayant une activité sur Wengo.

Pour les activités marchandes inférieures à 80.000€, le taux est de 13%.

Les questions ?

• Amis bloggeurs & internautes adeptes des Adsense, d'Ebuzzing, de Zlio, de PriceMinister, de Wengo, etc... il va donc falloir passer à la caisse. Qui va déclarer des faibles revenus pour la majeure partie d'entre nous ?
• Quelle espèrance de gains pour l'Etat ?
• Pourquoi un tel gap de taux de prélevement entre Service (23%) et Marchand (13%) ?
• Connaissez-vous la cadre fiscal aux US ou en Grande Bretagne par exemple ?